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Le pod Drag Q de Voopoo est arrivé entre mes mains. S’il s’appelle bien “pod”, il a toute l’allure d’un kit plutôt classique en apparence. En fait, il me rappelle le kit iStick Nautilus de mes débuts comme vapoteur.
Il est bien retravaillé par Voopoo, c’est indéniable (on en reparle plus bas), mais on a l’impression d’avoir un kit e-cigarette tout ce qu’il y a de plus classique quand on n’y prête pas attention.
Bref, j’ai failli le snober, mais finalement, il m’a bien surpris.
Ce pod Drag Q est donc fourni avec la batterie et la cartouche ITO-X de Voopoo. Deux résistances l’accompagnent : la résistance ITO-M0 (0,5 ohm, à utiliser entre 18 et 25 watts) et la résistance ITO-M3 (1,2 ohm, à utiliser entre 8 et 12 watts). Le pack du pod Drag Q contient également un câble plat USB-C.
Points forts :
Points faibles :
Pour démarrer, je parlerai du côté pratique et esthétique de l’objet. J’apprécie particulièrement son poids et sa légèreté. Habitué à ma box BF, cela me change clairement de format. Je trouve plutôt sympa cette sensation d’avoir perdu la moitié du poids et du volume dans la main. Je retrouve la prise en main de ma vape d’il y a quelques années. Nostalgie agréable avec ce pod Drag Q.
La bimatière est très agréable au toucher, le mélange de cuir et métal qui a inspiré Voopoo depuis les débuts de la série des e-cigarettes Drag est une vraie réussite, encore une fois.
Je me suis laissé tenter par la résistance ITO-M3, en 1,2 ohm, pour commencer ce test. Moi qui vapote sur une puissance entre 50 et 60 watts au quotidien avec un dripper bien garni, je suis passé à un autre extrême, d’un coup, avec 8-12 watts annoncés et une résistance minuscule (l’amorçage se fait avec délicatesse, j’oublie l’arrosage de mon gros coton sur dripper).
Il faut bien sortir de sa zone de confort et de toute façon, le drip-tip allongé, pour un tirage MTL plutôt serré, m’y a invité. La résistance 0,5 ohm, je la garde pour le dessert.
Les premières sensations sont bonnes, mais j’ai peu de vapeur. En revanche, la saveur de mon e-liquide Delicio est bien retranscrite. J’ai démarré avec la bague de réglage presque au plus bas et c’est trop serré à mon goût, il faut que je remonte jusqu’à la moitié du curseur “- / +” pour trouver un confort de vape. Le côté aérien de la bouffée, si je pousse ce curseur au maximum (on y reviendra plus bas) ne produit pas énormément plus de vapeur. Je préfère rester proche du milieu, c’est ma zone de confort de vape.
En fait, l’utilisation est d’une simplicité absolue avec cette bague de réglage. C’est agréable.
La vapeur chauffe un peu si je tire trop longtemps une bouffée ou si je les enchaîne, mais c’est parfait pour avoir la sensation d’une taffe de cigarette à mon sens. Idéal pour débuter donc sur ce point. Cela reste un peu trop léger en vapeur pour moi, je passe en conséquence au dessert avec la résistance en 0,5 ohm.
J’ai directement accroché avec cette résistance. Plus de vapeur, plus de densité dans le nuage et les saveurs ressenties, elle est clairement devenue ma préférée des deux. On tire une vapeur qui reste un peu chaude (mais moins) et j’apprécie la finesse des arômes de mon e-liquide.
J’ai bien envie d’essayer un e-liquide classic pour m’en rendre compte, leur longueur en bouche trouvera tout son attrait avec un matériel pareil. Pour un fumeur régulier, cette résistance tient bien le choc de plusieurs bouffées enchaînées.
Contrairement à la résistance en 1,2 ohm, j’ai préféré l’utiliser avec la bague de réglage glissée jusqu’au maximum. Plus aérien, le tirage est vraiment intéressant. Quand je sais que cette résistance ne déploie que 25 watts au maximum (de la puissance de la batterie du pod), je me dis que c’est plutôt pas mal.
Le tirage est toujours en MTL mais se rapproche clairement d’un RDL. Vous n’avez rien compris à cette phrase ? Consultez notre guide sur les différents types d’inhalation.
L’insertion de la résistance s’est effectuée sans encombre, elles sont équipées d’encoches pour guider leur placement. La résistance ne va pas au fond de son emplacement, c’est à noter. Il reste 1 mm qui dépasse à la base de la cartouche, mais c’est normal.
On notera que le réservoir se place sur la batterie en coulissant simplement. Des petits ergots viennent la caler, il n’est pas nécessaire de trop forcer, cela fonctionne plutôt bien et je trouve ça plus sécurisant qu’un aimant trop léger.
On dévisse le top-cap rapidement. La réussite de l’opération est aisée avec les petites rainures présentes. Le réservoir présente alors deux trous, des petits trous. Rassurez-vous, ils sont en silicone et s’étire, laissant ainsi passer sans encombre la pointe assez large d’un flacon 50 mL par exemple. Testé et approuvé par votre serviteur. On trouve 3,5 mL de contenance, c’est bien pour un matériel à ce prix et de cette taille.
Cette idée d’airflow caché (il est en fait dans la fente, sur le dessus, entre le réservoir et la batterie) m’interpelait quand je l’ai vu.
Ce détail donne un style particulier à ce matériel. Cela laisse aussi une interrogation sur les risques, ou non, de fuite. Après 3 jours d’utilisation en tout cas, pas de problème à signaler.
Gros avantage par rapport à un airflow classique : impossible de le boucher malencontreusement avec les doigts quand on vapote, quelle que soit la façon de le tenir.
Voopoo a choisi d’innover avec un réglage synchrone du débit d’air et de la puissance attribuée. En forme de lune, d’apparence immobile, cet airflow du futur a de quoi surprendre. Je suis quand même curieux de comprendre le fonctionnement, rien ne semble bouger, le mécanisme interne demanderait un démontage de l’ensemble pour être analysé de plus près.
Toujours est-il que cela fonctionne bien. Voopoo annonçait plus de stabilité dans les bouffées et j’approuve, c’est clairement le cas, chaque bouffée est bien “régulière”.
Le pod Drag Q propose donc une bague de réglage, du – au +. Le réglage de cette bague sur le “-” offre un tirage très serré. L’aspiration se bloque même quand le curseur est poussé au minimum. Le tirage serré est presque trop serré à mon goût. À l’inverse, le réglage au maximum (sur le +), offre à chaque bouffée un côté très aérien. Je préfère, mais c’est sûrement une question d’habitude prise avec mon dripper.
Là où Voopoo innove, c’est que la bague de réglage va gérer elle-même l’ajustement automatique entre l’arrivée de l’air et la puissance délivrée par la batterie (1250 mAh rappelons-le). Une superbe idée, notamment pour les débutants en quête de repères simples pour vapoter.
La recharge électrique de la batterie du pod Drag Q déclenche l’affichage d’une bande de couleur qui clignote pendant la charge et se fixe en vert quand le pod est bien chargé. La recharge électrique est très rapide, c’est un bon point de plus.
La vapoteuse s’éclaire aussi quand on tire dessus. C’est bien, mais je ne sais pas si autant de surface d’affichage lumineux est utile pour une petite batterie 1250 mAh. L’autonomie sera tout de même supérieure à une journée, au-delà de cette critique écolo gratuite.
Le câble livré est assez court, comme souvent, on vous conseillera de privilégier un câble USB-C d’1 mètre, c’est plus confortable si vous souhaitez vapoter branché…
Je vous le disais, je suis plutôt adepte des turbines à vapeur comme mon dripper Profile. Mais là, je suis séduit par ce pod Drag Q ultra-léger.
La vidéo est soumise à une limite d’âge. Cliquez sur “Regarder sur YouTube” pour la visionner. Il s’agit de la vidéo de présentation du Pod Drag Q faite par Voopoo.
Ce pod Drag Q m’a bien surpris, par ses innovations, sa légèreté et la densité des bouffées.
Sans chercher à faire “plus de vapeur”, c’est un excellent compromis de puissance et de saveurs. Pour débuter, je le recommande sans hésiter. Je vous conseille toutefois de ne pas choisir des e-liquides avec plus de 50% de VG, les résistances sont petites et le coton bien dense, il vaut mieux privilégier des liquides bien fluides. Les saveurs ne seront que plus intenses même si on peut baisser un peu en production de vapeur.
Bons nuages à vous !
Tony
